Basés au Japon
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Le Japon propose différents types de visas pour les personnes souhaitant vivre et travailler dans le pays. Ce site présente les principaux visas et leurs exigences, avec des informations à jour provenant de l’Ambassade du Japon et du Ministère des Affaires étrangères.
Sommaire :
🗼 Quel type de visa me faut-il ?
🗻 Comment obtenir un visa Visiteur temporaire / Tourisme au Japon
💻 Comment obtenir un visa Digital Nomad au Japon
🎓 Comment obtenir un visa Étudiant au Japon
👷 Comment obtenir un visa de Travail au Japon
👨 Comment obtenir un visa Business Manager au Japon
💃 Comment obtenir un visa Activités culturelles au Japon
✍ Qu’est-ce qu’un Certificate of Eligibility (COE) et en ai-je besoin ?
📆 Combien de temps faut-il pour obtenir un visa japonais ?
💴 Combien coûte un visa japonais ?
💁 Puis-je travailler au Japon avec un visa Visiteur temporaire ?
📋 Puis-je prolonger mon visa une fois au Japon ?
👜 Combien de temps puis-je rester au Japon avec un visa touristique ?
🚃 Ai-je besoin d’un visa si je fais seulement escale au Japon ?
🚆 Que faire si ma demande de visa est refusée ?
🗾 Puis-je passer d’un visa Visiteur temporaire à un autre visa au Japon ?
🙊 Puis-je obtenir un visa pour le Japon sans parler japonais ?
💫 Comment obtenir la résidence permanente au Japon ?
🗓️ Changements des visas au Japon en 2026 : à quoi s’attendre ?
🏃 Y a-t-il des restrictions sur le nombre d’entrées au Japon ?
Le type de visa dépend du but de votre séjour. Les visas les plus courants sont :
- Visa Visiteur temporaire : Tourisme, affaires, visites à des proches (séjours courts jusqu’à 90 jours).
- Visa Étudiant : Étudier dans un établissement d’enseignement japonais.
- Visa de Travail : Travailler pour une entreprise japonaise.
- Working Holiday : Permet à des jeunes de certains pays de venir au Japon et d’y travailler jusqu’à un an.
- Highly Skilled Professional : Visa à points pour profils hautement qualifiés.
- Visa Business Manager : Pour créer/diriger une entreprise au Japon.
- Visa Digital Nomad : Travailler à distance tout en résidant au Japon.
- Visa Conjoint/Enfant de Japonais : Pour conjoints et enfants de ressortissants japonais.
- Visa Dépendant : Pour les membres de famille de titulaires de visas long séjour.
- Visa Résident de long terme : Pour certaines situations spécifiques de résidence.
- Visa Activités culturelles : Activités culturelles non rémunérées, études, etc.
Le visa touristique est le plus simple pour entrer au Japon. Sa durée est limitée, mais il est possible, sous conditions, d’obtenir un visa touristique valable jusqu’à un an — nous expliquons comment.
Il peut être de 15, 30 ou 90 jours selon la nationalité, avec une limite de deux visas touristiques par an.
La durée de séjour accordée à l’arrivée est de 14 jours pour le Brunei, 15 jours pour l’Indonésie et la Thaïlande, 30 jours pour les Émirats arabes unis et 90 jours pour 65 autres pays/régions listés ici.
Peu de gens le savent, mais le visa touristique pour le Japon peut aussi être valable de 6 mois à un an dans certaines conditions. Vous devez pouvoir prouver des économies équivalentes à plus de 30 millions de yens japonais détenus par vous ou votre conjoint (environ 195 000 EUR ou 200 000 USD).
Pour de nombreuses nationalités, il suffit d’avoir un passeport valide et de remplir un formulaire indiquant notamment le lieu de séjour et les informations relatives au casier judiciaire.
Pour d’autres nationalités (Chine, Russie, pays de la CEI, Géorgie, Philippines, Vietnam), il faut déposer un dossier au préalable avec des frais de visa.
Pour plus de détails par pays, reportez-vous à cette page du Ministère des Affaires étrangères du Japon

Le Japon lance un nouveau visa Digital Nomad pour les travailleurs à distance étrangers gagnant un certain montant à partir de mars 2024. Ce visa permet aussi de venir avec sa famille (conjoint légalement marié et enfants).
Vous pouvez rester jusqu’à 6 mois avec un visa Digital Nomad. En le combinant avec un séjour touristique avant et après, il est parfois possible d’atteindre jusqu’à 1 an au Japon (selon la situation).
Il y a 3 conditions principales :
1. Travailler à distance (salarié, freelance, entrepreneur) pour une entreprise enregistrée hors du Japon.
2. Avoir un revenu annuel minimum d’au moins 10 millions de yens (en février 2024 : environ 66 500 $ ou 62 000 €).
3. Détenir un passeport d’un pays avec entrée sans visa et une convention fiscale avec le Japon (Union européenne, États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, etc.).
En plus du passeport valide et d’une photo d’identité, les 2 documents principaux sont :
1. Preuve de travail à distance (contrat, lettre employeur, factures clients, etc.)
2. Justificatifs de revenus dépassant 10 millions de yens provenant d’entités hors Japon (relevés bancaires, avis d’imposition, etc.)
Une partie des conditions est similaire au visa touristique (passeport valide + formulaire de demande). Le formulaire peut être obtenu à l’ambassade/consulat du Japon dans votre pays ou via leur portail en ligne.
Les 2 documents principaux sont :
1. Lettre d’admission d’un établissement reconnu au Japon (université, école de langue, école professionnelle).
2. Certificate of Eligibility (CoE) : l’établissement au Japon fait la demande pour vous auprès de l’Immigration. Une fois délivré, le CoE vous est envoyé.
Selon la nationalité, d’autres documents peuvent être requis. Pour les détails, consultez l’ambassade/consulat compétent via cette page du Ministère des Affaires étrangères du Japon
Pour compléter votre demande :
* Justifier de votre capacité financière (relevés bancaires, bourses, etc.) pour couvrir frais de scolarité et coût de la vie.
* Fournir vos relevés et diplômes d’études précédentes.
* Rédiger une lettre de motivation expliquant vos raisons, objectifs, et cohérence du programme.
* Fournir une preuve de logement (contrat, lettre de résidence, etc.).
* Éventuellement un certificat médical selon les exigences.
Les rentrées ont lieu 4 fois par an : janvier, avril, juillet, octobre.
La procédure peut prendre jusqu’à 3 mois entre l’envoi du dossier et le début du trimestre, selon la période et la durée d’étude.
Pour séjourner au Japon avec un visa de travail, voici les étapes principales :
* Obtenir une offre d’emploi : l’employeur fournit généralement un Certificate of Eligibility (COE), document central.
* Déterminer la catégorie de visa : plusieurs types existent selon le métier (Engineer/Specialist in Humanities/International Services, Instructor, Intra-company Transferee, etc.).
* Réunir les conditions de qualification propres à la catégorie (diplôme, expérience, etc.).
* Une fois le COE obtenu, préparer le passeport, le formulaire, les photos d’identité et les justificatifs liés à l’emploi.
* Déposer la demande et payer les frais à l’ambassade/consulat du Japon dans votre pays (ou un pays où vous résidez légalement). L’ambassade/consulat peut garder votre passeport quelques jours.
* Entretien / biométrie : selon la nationalité et les règles locales.
* Délai : plusieurs semaines jusqu’à 2 mois. Une vignette visa est apposée dans le passeport.
* Après l’arrivée : enregistrer votre adresse à la mairie (city/ward office) dans les 14 jours.
Vous devrez suivre 2 grandes étapes : créer votre société au Japon, puis déposer la demande de visa Business Manager.
Quelques exigences importantes :
* Capital social d’au moins 5 000 000 JPY (une preuve de fonds sur un compte bancaire japonais peut suffire).
* Disposer d’un bureau au Japon. Un logement peut parfois être accepté comme bureau, selon le bailleur. Un bureau dédié peut coûter environ 15–20 000 yens/mois à Tokyo (variable).
* Business plan validé par l’administration (souvent en japonais, parfois court).
Important : l’obligation d’embaucher au moins un salarié à temps plein (japonais/PR/conjoint, etc.) n’est plus systématiquement obligatoire.
Le visa Business Manager est souvent délivré pour 1 an, puis renouvelable (1 à plusieurs années) selon l’activité et les états financiers.
Ce visa concerne les personnes souhaitant effectuer des activités culturelles ou artistiques non rémunérées (stages non payés, études de culture japonaise traditionnelle, etc.).
Pour être éligible :
• Vous prévoyez des activités non rémunérées liées à la culture ou à l’art japonais.
• Vous souhaitez apprendre/pratiquer des arts traditionnels (cérémonie du thé, ikebana, arts martiaux, etc.).
• Passeport valide
• Formulaire de demande de visa
• Photo d’identité récente
• Certificate of Eligibility (COE) : non obligatoire mais recommandé
• Preuves de l’activité culturelle (lettre d’invitation/acceptation, plan d’étude, etc.)
• Preuve de ressources financières (relevés, lettre de prise en charge)
• CV
• Autres justificatifs éventuels (recommandation, preuves d’activité antérieure, etc.)
Le COE n’est pas obligatoire mais fortement recommandé.
Pour obtenir un COE :
• Avoir un sponsor au Japon (école/organisation)
• Déposer la demande auprès de l’immigration locale au Japon (par le sponsor ou un avocat spécialisé)
Une fois le COE obtenu (si applicable), déposez votre demande de visa à l’ambassade/consulat du Japon dans votre pays.
Certaines ambassades/consulats peuvent demander un entretien.
• Anticipez. La procédure peut être longue, surtout avec COE.
• Contactez l’ambassade. Les exigences varient selon les pays.
• Gardez des copies de tous les documents.
Le Certificate of Eligibility (COE) est un document délivré par l’immigration japonaise confirmant que vous remplissez les conditions d’entrée. Il est requis pour la plupart des visas long séjour (études, travail, conjoint, etc.). Votre sponsor au Japon le demande généralement pour vous.
Les délais varient selon le type de visa et le pays de dépôt. En général :
- Visiteur temporaire : 5 à 10 jours ouvrés.
- Étudiant, Travail, Conjoint : 1 à 3 mois (incluant le traitement du COE).
Les frais varient selon le pays et le type de visa. À titre indicatif :
- Visiteur temporaire : environ 30–50 USD/EUR
- Étudiant / Travail : environ 30–60 USD/EUR
Certains pays bénéficient d’exemptions.
Non. Vous ne pouvez pas travailler avec un visa Visiteur temporaire. Il faut un visa adapté à une activité rémunérée.
Oui. Pour prolonger un visa, vous devez déposer une demande auprès du bureau régional de l’immigration avant l’expiration. L’approbation dépend du visa et du motif, et n’est pas garantie.
Les citoyens de nombreux pays (dont États-Unis et UE) peuvent rester jusqu’à 90 jours sans visa (régime d’exemption). Pour d’autres pays, un visa touristique dure généralement de 15 à 90 jours. Vous pouvez utiliser un maximum de 2 visas touristiques par an.
Si vous restez dans la zone de transit sans entrer au Japon, vous n’avez généralement pas besoin de visa. En revanche, si vous devez sortir de la zone de transit ou passer la nuit, un visa peut être nécessaire.
Si votre demande est refusée :
- Demandez la raison : l’ambassade/consulat peut fournir une explication générale.
- Redéposez une demande : corrigez les points ayant causé le refus.
- Demandez conseil : si vous n’êtes pas sûr, contactez-nous à help@visa-in-japan.com
En général, c’est difficile. Il faut le plus souvent quitter le Japon et déposer la nouvelle demande depuis votre pays.
Vérifiez toujours les exigences exactes auprès de l’ambassade/consulat du Japon pour des informations fiables.
Oui, selon le type de visa.
Exemples sans exigence linguistique stricte :
Visa touristique : aucune exigence linguistique.
Visa conjoint :
Visa de travail (Engineer, Specialist in Humanities, etc.) :
Business Manager :
Visa étudiant :
En général, il faut vivre 10 ans au Japon, ou parfois 1 à 5 ans si vous êtes hautement qualifié (système à points) ou marié à un(e) Japonais(e). Vous devez aussi démontrer stabilité financière, bonne conduite et paiement des impôts. Le dossier se dépose à l’Immigration avec justificatifs (résidence, revenus, taxes).
Il n’y a pas de limite stricte. Cependant, si vous essayez de rester plus de la moitié de l’année (180 jours) comme “visiteur temporaire”, l’entrée peut être refusée car cela ne ressemble plus à un séjour temporaire.
Non, vous devez généralement quitter le Japon et demander un visa de travail via un employeur sponsor depuis votre pays.
En 2025, le traitement du COE prend généralement 1 à 3 mois selon le type de visa et le bureau régional.
Oui, via une ambassade/consulat japonais à l’étranger si votre conjoint(e) japonais(e) réside au Japon.
Non. Le freelancing n’est pas autorisé avec un visa étudiant, même avec l’autorisation de travail à temps partiel.
Cela dépend du type d’activité. Souvent 6 ou 12 mois par renouvellement, jusqu’à 2 ou 3 ans au total.
Oui, si vous obtenez un emploi à temps plein et que l’employeur sponsorise un changement de statut.
Oui. Les demandeurs de visas long séjour doivent fournir empreintes et photo du visage à l’entrée.
Oui, si le titulaire a des revenus suffisants et remplit les conditions de résidence.
Il n’existe pas de visa digital nomad officiel au Japon en 2025. Le travail doit être local et sponsorisé (selon le cadre standard).
Rendez-vous à la mairie (city/ward office) dans les 14 jours après votre déménagement pour enregistrer votre résidence et obtenir votre My Number.
Oui, certains doctorants hautement qualifiés peuvent y être éligibles en 1 an via le système à points.
Actes de mariage/naissance, preuve de revenus, logement, et une demande de COE via le sponsor au Japon.
Oui, des études informelles sont possibles, mais pas une inscription académique à temps plein selon les cas.
Vous devez déclarer la perte et demander un remplacement sous 14 jours auprès de l’Immigration.
Le COE peut être déposé par procuration au Japon, mais la demande de visa se fait généralement en personne au consulat.
Il faut informer l’Immigration. Le statut peut être annulé ou devoir être changé selon la situation.
Non, il est limité à un an et n’est pas renouvelable.
Pas toujours, mais certains visas (ex. infirmier/aidant) peuvent exiger un certificat médical.
Baux communs, factures, et preuves de vie commune peuvent aider lors d’une demande ou d’un renouvellement.
Oui, s’ils obtiennent un emploi correspondant au profil requis et remplissent les conditions de diplôme/expérience.
Le Japon prépare plusieurs réformes liées à l’immigration et aux visas qui pourraient entrer en vigueur en 2026, dans la continuité des orientations annoncées par le nouveau gouvernement japonais. Même si les détails réglementaires sont encore en cours de finalisation, les visiteurs, travailleurs, étudiants et résidents long séjour doivent s’attendre à des évolutions pouvant impacter leur séjour au Japon.
L’un des changements les plus concrets annoncés concerne la révision de la structure des frais d’immigration au Japon. Pendant des décennies, les frais liés aux visas au Japon sont restés relativement bas comparés à d’autres pays développés. À partir de l’année fiscale 2026, le gouvernement prévoit d’augmenter les frais de renouvellement, de changement de statut et de demande de résidence permanente.
L’objectif est de mieux refléter les coûts administratifs et d’aligner le Japon sur des standards internationaux. Les personnes envisageant un séjour long ou une résidence permanente doivent prévoir des frais plus élevés.
Sous la nouvelle administration, la politique d’immigration devrait mettre davantage l’accent sur la conformité. Plutôt que de créer immédiatement de nouvelles catégories, les autorités pourraient renforcer l’application des règles existantes.
Cela peut inclure des contrôles plus stricts sur :
Le Japon continue de dépendre de la main-d’œuvre étrangère dans certains secteurs, mais des discussions sont en cours sur la manière d’encadrer l’accueil et le suivi des travailleurs étrangers. En 2026, les travailleurs pourraient faire face à des exigences de documents et de vérifications plus détaillées, en particulier lors des renouvellements ou changements de statut.
Les entreprises sponsors pourraient également avoir des obligations renforcées.
En parallèle, le Japon envisage des ajustements sur les coûts liés au tourisme : augmentation possible de certains frais de visa touristique et hausse potentielle de la taxe de départ internationale.
Les visiteurs court séjour ne devraient pas voir de changements procéduraux majeurs, mais le coût global d’un voyage au Japon pourrait légèrement augmenter à partir de 2026.
À ce stade, aucune annonce officielle confirmée ne prévoit la création ou la suppression de catégories de visa en 2026. Toutefois, des modifications légales et des directives administratives sont encore à l’étude.
Au Japon, les politiques d’immigration évoluent souvent progressivement, avec des annonces officielles plus proches des dates d’application.
Si vous prévoyez de venir au Japon, de prolonger votre séjour ou de demander la résidence permanente, rester informé avant 2026 vous aidera à éviter les retards et les coûts inattendus.
Visa-in-Japan.com est un service indépendant d’information et de support. Nous ne sommes ni une agence gouvernementale ni un cabinet d’avocats, et nous ne fournissons pas de représentation juridique. Nos conseils reposent sur des règles publiquement disponibles et des sources officielles. Pour les cas complexes ou exceptionnels, nous pouvons recommander de consulter un avocat spécialisé en immigration ou un gyōsei shoshi.